L’industrie du cannabis est en constante expansion, alimentant bon nombre de discussions politiques et donnant le jour à de plus en plus d’études scientifiques. Les premiers pas de la plante dans le monde occidental sont désormais loin, sa diabolisation est de plus en plus décriée et son utilisation médicale est de plus en plus considérée. Cependant, l’auto prescription et le manque de régulations fédérales (aux États-Unis) quant à la gestion des consommateurs soulèvent le fait qu’il y ait encore de nombreux points d’ombre autour du cannabis qui méritent d’être éclairés. Voici plusieurs questions cannabis!
Andre Bourque, vice-président en Développement des affaires chez Verdantis Advisors, révèle à Forbes ce qu’il estime seront les principaux sujets de discussions sur lesquels se pencher en ce début d’année 2019.
Premièrement, le langage chimique du cannabis est encore très flou et loin d’être assez développé. Cela a pour effet de rendre les classifications délicates. Il est néanmoins nécessaire pour les scientifiques de pouvoir entrer les différentes races chimiques dans les bases de données disponibles, afin d’optimiser la clarification autour du sujet, et que les utilisateurs puissent suivre de près ce qu’ils consomment. La démocratisation de la plante comme médicament passe également par ce processus, qu’il s’agisse de communication entre professionnels ou de communication avec le public.
Ensuite, la régulation autour des différents terpènes, ou résines, se doit d’être spécifique. Un mauvais dosage ou contrôle de température peut entraîner des réactions indésirables à un produit qui offre, lorsque bien utilisé, de nombreuses différentes vertus et autres bénéfices olfactifs ou gustatifs. Les consommateurs sont livrés à eux-mêmes lorsqu’il s’agit de jauger les quantités et les degrés d’utilisation, entraînant des risques qu’il serait aisé d’éviter. De plus, certains produits ont des agents de goûts qui leurs sont ajoutés, et des études préliminaires semblent suggérer que ces ajouts se font au détriment de leurs vertus thérapeutiques. Si la technologie autour de la consommation de résine évolue grandement dans son temps, l’information générale doit être creusée et offerte à tous.
Une autre régulation qu’Andre Bourque estime nécessaire est celle autour du processus de décarboxylation. La décarboxylation est, pour faire court, ce qui permet au cannabis d’offrir ses composés grâce à un système de chauffage. Sans décarboxylation, il n’y a pas de THC (tétrahydrocannabinol), de CBD (cannabidiol), et même pas vraiment de goût ; c’est une étape cruciale dans le traitement de la plante. Cependant, il n’existe pas d’entente universelle concernant le processus, rendant les différents produits finis inégaux. Chaque variété de cannabis nécessite un degré de décarboxylation différent qui lui correspond, et ces variantes doivent être calculées afin que chaque même variété provenant d’endroits différents soit égale dans sa finalité.
Un autre sujet au cœur des discussions est celui de la corrélation entre la génétique humaine et les réactions possibles aux différentes variétés de cannabis. En effet, des observations préliminaires ont pu démontrer qu’il existait un lien entre les tolérances et autres réactions et l’ADN. Des études devraient être poussées pour poursuivre la cartographie génétique commencée, afin de toujours être en mesure de répondre au mieux aux différents besoins de chaque consommateur. En effet, non seulement une meilleure compréhension de la génétique versus le cannabis offrirait des bénéfices médicaux, mais elle permettrait aussi à chaque consommateur de comprendre ses besoins et y répondre en toute confiance.
Enfin, certains ont remarqué que, comme pour chaque médicament émergent, des mêmes sujets de recherches menées par 2 corps différents menaient à des résultats différents. La démocratisation de la plante et son accès, certes plus simple qu’avant, donne cependant lieu à de plus en plus de controverses concernant les risques, les bénéfices, et ses propriétés curatives contre certaines maladies. Si une baisse de l’utilisation d’opioïdes a été largement remarquée suite à la consommation de cannabis médical, 2 corps médicaux distincts auront souvent 2 vues différentes quant au sujet, et plus de recherches doivent être menées, encore et toujours. Le cannabis garde son statut de drogue dangereuse aux yeux de beaucoup, et ses détracteurs ne sont pas en reste lorsqu’il s’agit de vouloir démontrer son inefficacité.
Si les questions autour du sujet sont nombreuses, les pas menés en direction des réponses le sont aussi ; en effet, grâce à un accès plus aisé au produit, plus de recherches voient le jour et offrent régulièrement des résultats, tandis que les recherches sur les quantités de cannabis à administrer creusent la question. Le développement de nouvelles technologies et des processus d’extractions pour optimiser la qualité des produits offerts aux consommateurs sont également en constante amélioration, et il est certain que de plus en plus de réponses seront offertes aux consommateurs désireux, à juste titre, d’en savoir plus.
Introduction Premièrement, il faut savoir que le magazine BuzzNation.ca s'appuie sur 3 axes d'orientation. Autrement…
Introduction Mercredi et jeudi derniers les 12 et 13 juin avait lieu la cinquième édition…
source: radiocanada.ca Introduction C'est un sujet tabou, probablement le sujet le plus tabou dans l'industrie,…
Introduction J'en suis à ma deuxième visite à l'Expo Cannabis Montréal pour le compte de…
Les installations de EXKA sont situées à Mirabel. Le lieu était autrefois un ancien club…
Isaac Marier, maître dans la fabrication de haschich Introduction J'ai eu l'occasion de m'entretenir avec…