Souffrez-vous d’insomnie? Le trouble du sommeil peut s’avérer très difficile à combattre et le cannabis pourrait être une solution à court, moyen et long-terme – mais ce n’est pas aussi simple, c’est rarement aussi simple.
Je connais peu d’adultes qui ne présentent pas, du moins occasionnellement, des troubles de sommeil. Et je connais beaucoup d’adultes pour qui le cannabis fait partie de leur routine de détente en fin de soirée. Faciliter le sommeil est la raison principale pour laquelle j’utilise le cannabis.
Mais nous ne sommes pas ici pour lister les gens que je connais, on va plutôt faire un survol de quelques études et éclairer les effets du cannabis sur le sommeil tel qu’appuyé par la recherche.
Les professionnels de la santé distinguent généralement deux grandes catégories d’insomnie.
Elle est superficielle et tire sa source des différents événements qui ont rythmé votre journée. Elle est souvent la conséquence du stress que vous accumulez à cause de la pression qu’engendre votre travail, vos activités ou vos projets.
Elle n’est pas dépendante de certains facteurs externes que vous pouvez éliminer. Elle tire sa source d’une pathologie du point de vue de la médecine ou d’une addiction (soit à la drogue, soit à un stupéfiant alternatif).
Les troubles de santé mentale, tels que l’anxiété, le trouble de stress post-traumatique (SSPT) et la dépression peuvent aussi être à l’origine de l’insomnie. Les conditions physiques délicates telles que la douleur chronique et le syndrome des jambes sans repos est également une cause possible. À celle-ci s’ajoute :
Lorsque l’insomnie dont vous souffrez est secondaire, elle peut rapidement devenir chronique. Lorsque c’est le cas, vous devez demander de l’aide auprès des centres de santé spécialisés. Dans la plupart des cas, l’on vous conseille des médicaments, notamment des anxiolytiques.
Le rôle des médicaments est d’aider les patients souffrant d’insomnie à retrouver le sommeil. Bien que le sommeil soit retrouvé, il existe des risques pour qu’il ne soit pas de bonne qualité, pour qu’il ne soit pas réparateur.
Toutefois, ces médicaments, pourtant destinés à ne faire qu’une chose à savoir guérir le patient, sont susceptibles de créer certains effets secondaires peu souhaitables. Il s’agit par exemple :
La liste est beaucoup plus longue que ça, mais ce sont les situations ayant le plus fort taux de se présenter dans ce cas.
Pour le commun des mortels, le sommeil représente la récompense d’un homme suite à une journée assez fatigante. Mais, saviez-vous qu’il existe plusieurs types de sommeil ?
D’abord, il s’agit du tout premier type de sommeil auquel vous avez droit lorsque vous êtes une personne normale, ne souffrant d’aucune maladie telle que l’insomnie. Ce type de sommeil caractérise la période pendant laquelle vous tendez progressivement vers l’abandon de votre corps au lit.
Au cours de cette période, votre corps vous offre, à vous et à vos muscles une période de relaxation en détendant tous vos muscles. Ensuite, le sommeil lent distingue toujours le moindre bruit et n’est pas contre le fait de rester vigilant.
Enfin, vient la dernière étape du sommeil lent qui consiste vraiment à vous reposer et à permettre à votre corps de récupérer. Représentant plus de 20% du sommeil dans sa globalité, cette phase du sommeil lent est celle la plus douce et profonde.
D’un type de sommeil vers un autre, il est temps de faire la découverte du sommeil paradoxal. Toujours prenant part à la partie « profonde » du sommeil, celui-ci a une spécificité. En fait, il caractérise les phases de rêve en étant presque éveillé.
Cette partie prend, elle aussi, un peu plus de 20% du sommeil total, mais vous donne aussi la chance de faire des rêves. Bien que le sommeil paradoxal n’encourage pas les cauchemars, il les favorise et permet à votre « vous » de faire un voyage sans tenir compte des indicateurs spatio-temporels.
S’en remettre aux médicaments pour se donner une chance de repasser par toutes les étapes cruciales du sommeil est une sorte de solution. Néanmoins, il y en a une qui est bien plus efficace que les médicaments et qui ne provoquent pas des effets secondaires regrettables : il s’agit du CBD.
Dans l’étude Cannabis, Pain, and Sleep: Lessons from Therapeutic Clinical Trials of Sativex®, a Cannabis‐Based Medicine mené sur 2000 participants souffrant de douleur chronique (sclérose en plaques, douleur neuropathique périphérique, douleur cancéreuse réfractaire et polyarthrite rhumatoïde) affectant leur sommeil.
On leur aurait administré soit du CBD, soit du THC, soit une combinaison 1:1 sous forme pharmaceutique, Sativex.
Résultat
L’étude semble démontrer une amélioration importante de la qualité des participants d’après des marqueurs subjectifs. Suivant une période de quatre ans, l’augmentation de la dose ne semble pas requis et entre 40 et 50% des participants souffrant de douleur chronique rapportent une nette amélioration de leur sommeil.
De plus, l’étude semble suggérer que le CBD aurait un effet de stimulant léger et que le THC serait un sédatif, un fait qui revient dans plusieurs études…
Dans Using cannabis to help you sleep: Heightened frequency of medical cannabis use among those with PTSD, une étude de 2014, a évalué les motivations de consommation des répondants, leur consommation d’alcool et de cannabis ainsi que leur santé mentale. Il s’agit d’une évaluation volontaire de 170 clients d’un centre médical de cannabis en Californie.
Résultat
L’étude suggère que les participants avec un score de TSPT élevé étaient plus susceptibles de consommer du cannabis pour améliorer leur sommeil, et pour des raisons d’adaptation plus générales, comparativement aux personnes ayant un faible score de TSPT.
L’étude poursuit :
Conformément à la recherche antérieure, cette étude a révélé des taux accrus de consommation de cannabis axée sur l’adaptation et une plus grande fréquence de consommation de cannabis chez les utilisateurs médicaux ayant des scores élevés de TSPT comparativement à de faibles scores de TSPT. De plus, l’amélioration du sommeil semble être un facteur de motivation principal pour une utilisation axée sur l’adaptation.
Un autre rappel que je devrais vraiment trouver un psychologue.
Cannabis and Insomnia, paru dans O’Shaughnessy’s en 2011, est similairement une étude s’étant fié aux évaluations subjectives de ses participants. Elle a suivi 166 participants, dont 116 qui disaient souffrir de troubles de sommeil et 31 qui n’en souffraient pas.
L’étude se concentrait sur le délai de sommeil chez ses participants, avec ou sans consommation de cannabis.
Nous avons noté une diminution importante du délai de temps de sommeil déclaré après la consommation de cannabis dans les deux groupes, ceux avec et sans troubles du sommeil.
–Findings, Cannabis and Insomnia
Hypnoticlike effects of cannabidiol in the rat a mesuré les effets du CBD sur le sommeil des rats. Elle conclut que les rats ont démontré une importante diminution de la latence du sommeil à ondes lentes mais aucun changement dans le sommeil REM.
L’étude dit aussi que l’administration d’une dose quotidienne pour 15 jours a renforcé la tolérance à la CBD chez les rats, c’est à dire que l’efficacité du CBD était amoindri avec le temps.
Encore des rats et du CBD, Effects of acute systemic administration of cannabidiol on sleep-wake cycle in rats dit que le pourcentage total de sommeil a augmenté de façon significative dans les groupes traités avec 10 et 40 mg/kg de CBD par rapport au placebo.
Effectiveness of Raw, Natural Medical Cannabis Flower for Treating Insomnia under Naturalistic Conditions, une étude de 2018 de l’University of New Mexico sur le cannabis et l’insomnie dit ceci :
409 personnes souffrant d’insomnie ont suivi 1056 séances d’administration de cannabis médical au cours desquelles elles ont enregistré les évaluations des niveaux de gravité de l’insomnie avant et après la consommation, les effets secondaires éprouvés et les caractéristiques des produits, y compris la méthode de combustion, les sous-types de cannabis et/ou les principaux cannabinoïdes contenus dans le cannabis consommé.
Les résultats
Conclusion
La consommation de fleurs de cannabis médical est associée à des améliorations significatives de l’insomnie perçue avec une efficacité différentielle et des profils d’effets secondaires qui varient en fonction des caractéristiques du produit (e.g sativa vs indica, doses de CBD et de THC, etc).
Enfin, une étude scientifique qui renforce mon mépris des Sativas. (Pas tous les sativas, je connais des sativas que j’aime bien, mon voisin est sativa!).
Attention, l’étude Sleep Disturbances: Implications for Cannabis Use, Cannabis Use Cessation, and Cannabis Use Treatment dit :
Des recherches antérieures ont montré que 63 % des adultes qui suivent un traitement contre la consommation de cannabis (c.-à-d. une intervention comportementale cognitive et une amélioration de la motivation) rechutent et consomment régulièrement dans les quatre mois, avec des taux de rechute de plus de 70 % en 16 mois
L’étude suggère qu’une cause importante de rechute semble être lié aux troubles de sommeil. En effet, des chercheurs se questionnent sur les effets anxiogènes chez les consomateurs de cannabis à long terme. Comme tout remède, il faut être vigilant…et, purement anectodalement, je peux confirmer qu’un sevrage de cannabis peut entraîner des troubles de sommeil.
Que vous soyez consomateur de cannabis ou non, vous le saviez déja avant de lire cet article, le cannabis produit un effet sédatif, tant sur le plan physique que cérébral.
Mais le cannabis est composé de plusieurs éléments, et peut aussi produire de l’anxiété ou perturber le sommeil. Il est important de s’informer sur ces composantes afin de choisir et d’essayer la solution cannabis qui vous convient.
Les terpènes sont responsables pour l’odeur et le goût mais aussi les effets du cannabis. Le niveau de THC et de CBD varie aussi grandement et elles agissent différemment, le THC est un antagoniste de notre système endocannabinoïde tandis que le CBD est un agoniste. De façon concrète et pertinente, le THC est un anxiogène tandis que le CBD est un anxiolytique. Le CBD semble aussi avoir un effet de stimulant, tandis que le THC serait un sédatif.
Dans la dernière étude cité, les chercheurs semblent suggérer que le sativa a produit le plus grand nombre d’effets secondaies indésirables. Bien entendu, il y a des gens qui fument uniquement du Sativa ou de l’indica, d’autres qui alternent sans problème.
Personellement, les sativas m’allument, et donc je n’en fume jamais à l’heure du coucher.
Le CBD semble être un excellent candidat préliminaire, pour tous ceux qui ne veulent pas sauter à deux pieds dans le cannabis. Sinon, plusieurs produits de la SQDC ainsi que des fournisseurs de cannabis médicaux comportent de très faibles doses équilibrés, part égal de THC et de CBD, tel que la recherche semble suggérer.
Le produit de cannabis le plus simple et facile d’accès, convenable à quelqu’un qui n’a aucune expérience avec le cannabis?
Si vous voulez du cannabis à des fins médicales, vous pouvez toujours obtenir une préscription médicale en ligne. La consultation est gratuite, et une prescription médicale de cannabis vous offre une foule d’avantages, notamment l’accès à des produits de cannabis médicale, c’est à dire des produits qui ne sont pas disponibles à la SQDC.
Si vous optez plutôt pour la SQDC, Je suggère une des boissons : le Quatro, le Little Victory ou le Verywell. Les doses varient, les saveurs aussi, mais je suggère un 2mg à ratio 1:1 de THC et CBD, ou si vous préférez éviter les effets du THC, une boisson contenant uniquement du CBD comme l’Everie.
Même s’il ne fait pas encore l’unanimité auprès de tout le monde, le CBD a tout de même permis à certains de retrouver une forme de stabilité.
Adepte du tramadol pour atténuer ses maux et avoir une meilleure qualité de sommeil, Sylvie explique qu’il assomme et n’annule pas totalement la douleur. Elle explique dans ci-dessus que le CBD la fait vivre, même si c’est au ralenti.
Sylvie, femme de 72 ans prend du CBD qui selon elle a « sauvé ses nuits ». Elle prend le cannabidiol pour lutter contre les douleurs. Elle prenait du tramadol comme anti-douleur, ce qu’elle ne veut pas, parce que c’est une sorte de drogue.
Elle avoue également que le CBD, bien que tirant sa source du cannabis, n’est pas une drogue. Ce CBD lui sauve la vie depuis longtemps, mais elle n’en parle pas autour d’elle à cause des préjugés. Le CBD l’aide à vivre et elle préfère ne pas en rajouter du THC à cause de tout ce que ça impliquait.
Aussi, le THC comportant des plants indica et sativa ne l’arrangent pas. Aussi, le THC l’assomme aussi, ce qu’elle évite depuis longtemps. Son seul désir : vivre jusqu’au bout avec sa tête et ses envies afin de profiter pleinement de la vie.
Après avoir passé des années à faire l’aventurier, il décide finalement de rejoindre la France et il découvre, notamment dans le sud-Ouest du pays le CBD. Il explique dans la vidéo ci-dessus avoir fait des recherches sur le CBD et toutes ses formes.
Après cette étape, avec sa famille, ils ont essayé diverses formes de CBD et cela lui a permis de déterminer laquelle convenait et à quel moment en prendre. C’est d’ailleurs cela qui l’a poussé à créer en 2017 son entreprise Arpa spécialisée dans la commercialisation des produits au CBD.
Toutefois, il ne cache pas que les huiles sont sa spécialité. Il se charge de l’extraction du CBD et le met à disposition des consommateurs avec sa femme dans leur boutique. Pour lui, il est nécessaire d’apprendre et de donner des informations clés ayant rapport au CBD et spécifiquement sur son impact sur l’insomnie.
En pleine interview, les points phares abordés par lui sont les suivants :
En définitive, l’insomnie, malgré le fait d’être assez problématique pour celui qui l’expérimente est curable. Vous pouvez obtenir une prescription gratuite avec l’aide de médecin gratuitement avec notre service de prescription.
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