De récentes études, datant de 2018, laissent paraître qu’une majorité de Canadiens manquent d’informations quant à l’usage du cannabis au travail et dans une dynamique professionnelle. Nancy Carnide, auteure des études en question et résidente postdoctorante au Institute for Work and Health (IWH), dit qu’il est important de « surveiller ces changements en ces temps de légalisation ». La santé et la sécurité des employés est un sujet clé qui n’est pas à prendre à la légère.
Selon CPA Canada, les études menées par l’IWH visaient à déterminer si oui ou non les lieux de travail avaient une politique sur le cannabis mise en place ; 22 % des répondants ne savaient pas, 15 % ont répondu non. Pour savoir s’il était estimé « acceptable » de consommer 2 heures avant de commencer un quart de travail, 11 % ont répondu que oui, possiblement, tandis que 15 % ont dit non. Quant à savoir s’il était possible de consommer du cannabis médical sans autorisation officielle, 24 % des répondants ont avancé que c’était possible , et 16 % ne savaient que répondre. Nancy Carnide reconnaît elle-même que, si les facteurs pris en compte lors de la réalisation des études peuvent sembler flous, les résultats préliminaires lèvent néanmoins le voile sur un problème bien réel ; le grand point d’interrogation qu’est la consommation de cannabis dans un contexte professionnel. De plus, souligne-t-elle, il n’existe pas de politique parfaite, de modèle « à suivre » – notamment dû au fait que chaque environnement professionnel est différent, tout comme les employés qui le constituent, et tout comme l’est leur rapport à la plante.
Une première mesure à prendre est celle d’améliorer les politiques qui sont déjà existantes, en ajoutant des volets spécialement axés sur la question. L’utilisation du cannabis est complexe et propre à chacun, ses effets variant selon l’individu et le type de bien consommé. Il est important d’inclure chaque scénario possible aux politiques nouvelles, souligne Jan Chappel, spécialiste au Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST). Cela passe également par une certaine transparence entre l’employé et l’employeur.
Passer par le biais et les conseils de professionnels est également fortement recommandé ; des avocats, des experts en droits humains ou en ressources humaines, sont au fait des ajustements et peuvent s’avérer être d’une aide précieuse. Bien entendu, l’implantation d’une nouvelle politique au travail passe également par la direction et les employés qui lui répondent. Une éducation quant aux règles précises s’impose, passant par plus que la distribution de pamphlets. Des ajustements seront attendus, et les membres de la direction devront être capables de repérer les comportements perturbateurs ou dangereux relatifs à la consommation de cannabis – ou de n’importe quelle autre substance, en somme.
Il est évident qu’un équilibre certain n’est pas aisé à trouver ; si une politique trop stricte peut s’avérer stigmatisante, une politique trop lâche peut être interprétée comme étant encourageante. Encore une fois, de nombreux professionnels sont à disposition pour les employeurs, afin qu’ils puissent garantir des politiques solides sur le plan humain, légal et sécuritaire.
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