Le 20 mars, Mike DeAngelis, porte-parole de la chaîne de pharmacies américaines CVS, a annoncé que la grande chaîne allait se lancer dans la vente de CBDdistribution de produits dérivés de cannabidiol (ou CBD) afin de répondre à la demande croissante des consommateurs, reporte NBC News.
Les produits à base de chanvre, cette plante riche en CBD et décriminalisée sous la Farm Bill de 2018, se verront arriver sur les étalages des magasins dans 8 États américains : le Tennessee, l’Alabama, le Colorado, la Californie, l’Illinois, le Maryland, l’Indiana et le Kentucky. Le PDG de la firme, Larry Merlo, a annoncé être confiant quant aux besoins des consommateurs, et plus de 800 succursales seront ainsi distributrices de produits dérivés, tels que des crèmes, des onguents et des vaporisateurs. De plus, CVS a annoncé un partenariat avec Eurofins, un laboratoire qui se chargera de tester chacun des produits pour assurer qu’ils soient libres de toute trace de THC et conformes aux règles en vigueur.
Dans cette ère nouvelle, le CBD est de plus en plus exploré pour ses vertus thérapeutiques et est déjà très utilisé pour traiter des conditions telles que l’anxiété, la dépression et certaines douleurs chroniques. En outre, l’Epidiolex, un médicament à base de CBD et approuvé par la Food and Drug Administration (FDA), est en vente pour traiter des crises d’épilepsie reliées à certaines formes de la maladie. Toutefois, CVS n’offrira pas de compléments alimentaires contenant du CBD ; en effet, ces derniers sont illégaux selon le Federal Food, Drug and Cosmetic Act, et les revendeurs risquent non seulement d’être repris par la justice, mais surtout de mettre en danger les consommateurs, leurs effets n’ayant pas été « prouvés d’être efficaces et sans dangers », dit Scott Gottlieb, commissaire à la FDA.
Cependant, certains appellent le public et les officiels à rester sur leurs gardes. Dr Margaret Haney, professeure de neurobiologie à l’Université Colombia, déclare que : « les sociétés ont fait un saut bien plus grand que celui de la science », et que : « s’il y a des nombreuses façons d’utiliser du CBD, les études menées sur celui-ci sont bien plus limitées ». D’autres pensent que les questions autour de cette nouvelle vague de démocratisation fuseront ; c’est le cas de Brooke Alpert, nutritionniste et praticienne de cannabis, qui y voit une réduction de la « stigmatisation autour d’un produit qui n’en mérite pas tant », mais qui craint voir des questions comme : « est-ce que les gens savent ce qu’ils consomment ? Est-ce que les autres marques peuvent vendre des produits de qualité inférieure ? Où pourra-t-on trouver plus d’informations concernant ces produits ? »
Seul le temps répondra à ces questions. En attendant, les patients sont priés de ne pas remplacer chacun de leurs médicaments par du CBD.
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