Le cannabis n’est pas sans risques: Une étude récente, menée par l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill et de l’Université McGill et publiée dans la revue médicale JAMA Psychiatry. Elle a montré que la consommation de cannabis chez les jeunes peut mener à de plus grands risques de dépression; ainsi qu’à plus de pensées suicidaires plus tard. L’étude a été révélée pas moins d’une semaine après le lancement de la campagne de prévention du Québec ; qui se basait sur le fait que le cerveau se développe jusqu’à l’âge de 25 ans et que ; par conséquent, consommer des produits qui peuvent venir interagir avec ce développement, comme le cannabis, comporte des risques.
L’étude internationale, menée sur 23 317 individus allant de 18 ans à 32 ans; suggère que la consommation de cannabis en jeunesse est liée à des cas de dépression dans 7 % de cette partie de la population. En termes de chiffres, cela fait que 25 000 jeunes adultes canadiens et 400 000 jeunes adultes américains souffrent de dépression à cause d’une consommation plus ou moins intense durant leurs jeunes années; révèle la Dre Gabriella Gobbi, psychiatre à McGill et auteure principale de l’étude, à la Montreal Gazette.
Dre Gobbi explique aussi que le cannabis augmente le risque de pensées suicidaires de 50 % chez les adolescents qui y sont déjà sujets. Elle insiste également sur le fait que le cannabis, malgré son statut de plante qui lui confère des vertus « naturelles »; n’est pas inoffensif – sans pour autant être dangereux.
« C’est la concentration de THC [tétrahydrocannabinol] qui est accessible aujourd’hui (plus de 10 %) qui peut être dangereuse pour un cerveau en cours de développement; et il y a un réel risque de développer des tendances suicidaires et une dépression ».
Néanmoins, l’étude n’a pas révélé une forte corrélation entre la consommation de cannabis et l’apparition de troubles de l’anxiété. Les chercheurs exhortent les officiels placés au gouvernement et dans les postes de santé publique de prendre ces résultats en compte et d’appliquer les mesures préventives nécessaires; afin de diminuer l’utilisation du cannabis chez les adolescents; et par conséquent, le risque de dépression et d’idées suicidaires plus tard.
« Les campagnes de prévention fonctionnent »; continue la Dre Gobbi. « Plus le travail de prévention est effectué en amont, plus les répercussions sont moindres. »
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