La ville de Vaudreuil-Dorion va accueillir un « incubateur d’idées », révèle La Presse. L’immense édifice qui abritera le nouveau concept est une infrastructure qui a originellement été construite pour être un point d’appui de l’industrie pharmaceutique dans les années 70, pour, au final, ne servir que pendant une dizaine d’années. Les accès aux laboratoires sont l’intérêt principal du groupe d’entrepreneurs qui voudrait s’y établir.
Jon Morrison, à la tête du projet cannabis, appelé « C3», explique qu’il voudrait faire de l’endroit un véritable pôle autour du cannabis, à la fois centre de recherche, de développement et de culture. La ville a donc modifié le zonage, afin de permettre aux plantes d’y être cultivées, et la licence accordée par Santé Canada est attendue pour cet été. Les entreprises désireuses de s’y installer pourront donc se placer sous « le chapeau de [cette] licence », dit Morrison, un avantage attrayant pour les entreprises en démarrage qui rencontrent souvent des difficultés à obtenir leurs propres permis et à trouver un emplacement correctement zoné. Selon un article paru dans la Montreal Gazette, pour commencer, Morrison espère attirer une trentaine de start-ups ; en fait, des discussions sont déjà en cours avec plusieurs entreprises souhaitant devenir partenaires du projet.
Pendant longtemps, l’édifice a été la source de questionnements quant à son avenir. François Dionne, un des acteurs du projet, a déclaré que : « ce n’est pas facile de trouver un projet porteur pour un endroit aussi vaste. Le cannabis est un débouché extraordinaire : on peut y faire pousser des plantes, faire de l’extraction, de l’emballage, de la recherche […] ».
Le centre de recherche de l’Université McGill est un des partenaires majeurs du projet, prévoyant d’y implanter son centre de recherche, permettant ainsi de se placer en tête d’affiche des possibles contrats à venir. Si les aspects médicaux et agricoles du cannabis sont une priorité évidente, les sciences alimentaires et la parasitologie sont des volets de recherche qui pourraient trouver une place dans le bâtiment.
Anja Geitman, la doyenne de la faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement de l’Université McGill, explique que : « c’est un accélérateur. Si, par exemple, une entreprise veut augmenter la concentration de certains composés dans la plante, elle peut développer un contrat de recherche avec nos chercheurs. Un professeur spécialisé en sciences horticoles peut apporter son expertise. Il s’agit juste de décider à l’avance à qui appartient la propriété intellectuelle. »
Entre autres choses, C3 offrirait aux entreprises de cannabis en démarrage un accès à des services partagés, de l’aide à trouver des financements pour lancer et développer leurs produits et même la possibilité de trouver un partenaire. Morrison déclare que, par ces moyens, il espère « rendre plus rapide, plus simple et moins onéreux la commercialisation de leurs produits. »
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